Le nouvel album d'Electric Pyramid, Lion, n'est pas encore sorti qu'il fait déjà parler de lui !
A cette occasion, nous avons pu échanger avec Ol, chanteur du groupe, sur les inspirations et thèmes de ce nouvel album.
Notre chronique est disponible ici.
L'album est en précommande ici.
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Bonjour, ici Eden Bisiot du média Earama. On se retrouve aujourd'hui avec Ol du groupe Electric Pyramid. Comment allez-vous?
Bonjour, très bien.
On est là pour parler de votre album Lion qui sortira le 23 Mai. Pour commencer, est-ce que vous avez un mot pour définir l'album ?
Romantique.
En effet ! J'ai trouvé une sorte de continuité ; dans le premier album on avait Looking for Love et ici on parle beaucoup d'amour donc est-ce que c'est quelque chose qui avait été pensé avant ou est-ce que c'est venu à la suite d'un événement ?
Je crois que c'est juste… un des sujets les plus importants pour tout le monde. La recherche de l'amour, de la fraternité, de l'humanité ensemble et en tant qu'individu. C'est ce qui fait tourner le monde. Ce n'était pas fait exprès mais c'est une chose dans laquelle on croit et on travaille beaucoup sur ce sujet. C’est quand ça a été fini qu’on a réalisé le lien avec ce qu’on avait déjà fait. Pour nous c’est le plus important.
Celle qui pour moi sort un peu du lot c'est Devil Eyes, où ici on parle de liberté. Est-ce qu’ici la liberté c'est le fait de se libérer de la peur de plonger dans l'amour ou plus le fait que l'amour nous libère ?
C'était en fait l'idée de se trouver soi-même et d'avoir la peur de ne pas pouvoir faire demi-tour si on va trop loin. Mais à la fin, on cherche à en découvrir plus et à expérimenter des choses mais toujours avec le risque de de se perdre. Et c'est un peu l'idée de la chanson, c’est est-ce qu’on a le courage de le faire ou est-ce qu’on a cette peur de se perdre en le faisant ?
Dans l'album on retrouve aussi la chanson Lions, décrite comme une ode à la résilience, mais aussi et surtout comme une chanson qui parle de votre petite fille. Est-ce que vous pouvez nous en parler ?
Quand elle est née elle avait la jaunisse donc on a on a dû la mettre sur les lampes pour 24 heures. Donc c'était juste cette petite personne qui était là et qui avait une telle force à l'intérieur d'elle-même. Et juste en la voyant respirer, c'était de l'amour pur, dans ce sens de de devenir papa et de voir qu'elle était une force de la nature même toute fragile et toute petite.
Y a-t-il un détail caché ou élément subtil dans l'album que personne n'a encore remarqué ?
Oh, I don't know ! [rires] Je ne sais pas si c’est vraiment subtil, mais je dirais qu’il y a, en filigrane, un message d’espoir pour demain. L’idée qu’on a besoin de croire qu’on peut encore se rapprocher les uns des autres, qu’on peut, peut-être, sauver quelque chose. Qu’on n’est pas aussi séparés qu’on le pense. Et surtout, qu’il ne faut pas laisser la peur étouffer l’espoir qu’on peut encore avoir en l’humanité.
Est-ce que vous pensez que la musique peut sauver le monde ?
Je ne sais pas si elle peut le sauver, mais je crois sincèrement que la musique rapproche les gens. C’est d’ailleurs ce qui la rend si spéciale. Quand on va à un concert, on en ressort souvent en se sentant plus proche de la personne à côté de soi qu’en y entrant. C’est ça, la force de la musique. Elle a déjà changé le monde, donc je pense qu’on doit continuer à faire cet effort-là.
On parle beaucoup des thèmes mais au niveau musical / composition, comment trouvez-vous votre évolution depuis le premier album jusqu'à celui-ci ?
On continue d’évoluer. On cherche toujours de nouvelles idées, des influences, des expériences. Cet album s’est fait à une étape plus posée de notre vie. Peut-être qu’on fait un peu moins la fête, c’est plus mélodieux. Avant, c’était plus… brut, disons.
Avez-vous une anecdote du studio ?
Pas que je puisse raconter ici ! Il y a des choses… qui restent au studio.
Ce qu’il se passe au studio, reste au studio !
Exactement ! [rires]
Quelles ont été vos plus grandes difficultés et vos plus grandes surprises lors de la création de l'album ?
On a dû réenregistrer pas mal de morceaux parce que j’ai perdu les disques durs avec les premières versions… Ça a été un vrai défi, mais en même temps, ça nous a permis de recommencer avec un regard neuf. On a voulu garder une approche plus “live”, ne pas trop lisser les morceaux. Avec Pro Tools, on peut aller très loin, mais parfois, on va trop loin. Alors on a essayé de garder une certaine simplicité. Si ce n’était pas cassé, on ne cherchait pas à le réparer. Et puis, c’était un vrai plaisir d’être ensemble en studio. On a passé un bon moment, et j’espère que ça s’entend dans l’album.
Dans le studio, quel est votre processus de création en général ?
Souvent, on arrive avec des idées et on les développe sur place. Tout le monde donne son avis, on est assez ouverts. Il n’y a pas quelqu’un qui impose sa vision. On essaie de faire ce qui est le mieux pour la chanson, pas pour son ego. Ça peut prendre un peu plus de temps, parce que chacun doit être entendu, mais au final, on obtient quelque chose de plus riche. On veille à toujours respecter les idées des autres.
Donc il y a une bonne cohésion et une bonne ambiance en studio ?
Oui, la plupart du temps. Bien sûr, il y a parfois des tensions, mais dans l’ensemble, c’est génial de pouvoir dire que notre travail, c’est ça. À la fin, on veut que ça reste un plaisir.
Quel titre vous avez préféré enregistrer sur cet album ?
Difficile à dire. Chaque morceau a été un plaisir à enregistrer. Ils ont tous quelque chose de spécial.
Vous êtes actuellement en tournée avec Queen Extravaganza mais vous revenez le 23 Mai au Café de la Danse pour la sortie de votre album. Pourquoi ce choix, pourquoi la France ?
La France a une vraie appréciation pour le rock. On va là où les gens veulent nous écouter, et ici, il y a un amour sincère pour cette musique. Et puis, il y a tout le reste : la nourriture, le vin… Les Français sont très chaleureux et respectueux. On aime vraiment venir jouer ici.
C'est très apprécié.
Et si votre album devait être la bande-son d'un film, quel genre de film ce serait ?
Je dirais un film d’aventure, avec une petite histoire d’amour quelque part. Quelque chose de cinématographique, un peu feel-good, avec une belle énergie.
Quelle serait la soirée idéale pour une première écoute de l'album ?
Avec un bon verre de vin rouge ? [rires] Non, pour moi ce serait de l'écouter un soir tranquille, avec un bon verre de vin, en bonne compagnie. J’espère que l’album crée une belle ambiance dans la pièce. Si c’est le cas, alors on a réussi notre boulot.
Et vous en tant que groupe, avez-vous eu votre première écoute de l'album complet ?
Je ne me souviens pas si on l’a tous écouté ensemble. Certains l’ont écouté dans le studio, d’autres dans la voiture. C’est important d’entendre les morceaux dans différents environnements. Comme on n’habite pas tous au même endroit, on s’est appelés, on a échangé nos impressions par téléphone. Ça s’est fait un peu comme ça.
Est-ce que vous avez expérimenté quelque chose sur cet album que vous n'aviez jamais expérimenté auparavant ?
Oui, tout l’album a été une sorte d’expérimentation. On n’avait pas de plan précis. C’était plus une exploration, une découverte. Chaque chanson a été une nouvelle expérience, et on a beaucoup appris en les créant.
Est-ce que vous avez un message pour vos fans ?
Stay safe, be happy !
Je suis arrivée au bout de mes questions. Je vous remercie de m’avoir accordé un peu de temps aujourd'hui !
Thank you and see you soon !