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Interview : Eden Bisiot & Jenny Bisiot

WINGS OF STEEL

WINGS OF STEEL

Juin 2025

Après un passage remarqué au Heavy Weekend, Wings Of Steel nous parlent de leurs futurs projets !

Parmi les révélations les plus marquantes du Heavy Weekend Festival, Wings of Steel a su électriser le public avec un heavy metal classique réinventé, porté par une voix puissante et un sens du riff imparable. Le duo californien nous a accordé un moment privilégié en coulisses pour revenir sur leur parcours, leurs influences, et la flamme qui alimente leur projet.

Et pour couronner le tout, ils ont joué le jeu de notre vidéo « Action ou Vérité », entre confidences et humour décalé.


👉 Voir la vidéo ici : Action ou Vérité

Bonjour à tous ! Nous sommes aujourd’hui avec Wings of Steel. Vous avez ouvert cette deuxième journée du Heavy Weekend Festival. Comment vous êtes-vous sentis ? Un peu de pression avant de monter sur scène ?
Leo – C’était surtout beaucoup de joie et d’excitation d’être de retour en France, et de jouer devant notre plus grande audience à ce jour, pour notre plus gros concert jusqu’ici. Je pense que ça s’est vraiment bien passé.
Parker – Oui, c’était le premier concert de notre tournée. Et je crois que c’était la meilleure façon possible de la commencer. Vraiment explosif !
Leo – Je pense aussi !
Parker – Super concert, super public, super énergie, une scène immense…
Leo – Et une super salle, en général.


Comment avez-vous trouvé le public ? Il avait l’air de beaucoup apprécier le concert !
Leo – Oui, on a senti que certaines personnes nous connaissaient déjà. Mais ce qui est super aussi, c’est que beaucoup ne savaient pas qui on était. Et quand tu découvres un groupe pour la première fois en live, je pense que c’est la manière la plus authentique de le rencontrer. Donc ça, c’était vraiment cool.
Parker – C’est aussi ma manière préférée de découvrir un groupe.
Leo – Moi aussi.


Moi aussi ! Dans le passé, vous avez joué à Paris, à Lille, et maintenant à Nancy. Que pensez-vous du public français ?
Leo – C’est génial. On adore jouer en France. Et on est heureux de repasser ici une fois encore pendant cette tournée.
Parker – Ce sera en septembre, on joue à Torreilles.
Leo – Oui, on adore le public français et on a déjà hâte de revenir.


Vous connaissez quelques mots de français ?
Leo – Quelques mots ? Hmm, seulement des trucs très basiques…
Parker – Bonjour. Oui.
Leo – Je connais “merci beaucoup” et “je m’appelle Leo”… Et puis quelques trucs qu’on ne devrait pas dire dans une interview.
Parker – Exactement.

C’est généralement les premières choses qu’on apprend dans une langue étrangère…
[Rires]

Y a-t-il un autre festival français où vous rêveriez de jouer ?
Parker – Hellfest !
Leo – Oui, on l’a clairement en ligne de mire.
Parker – 2026 ! On y croit ! [rires] Ce n’est pas une annonce officielle, mais on aimerait vraiment que ça arrive.
Leo – Mais comme je disais, on joue aussi au Pyrenean Warriors cette année, ce sera super cool. On reste attentifs à toutes les opportunités.
Parker – Dès qu’on a l’occasion de venir en France, on fonce ! Let’s fucking do it, man!


On a l’impression que la musique heavy fait un vrai retour en force en ce moment. Qu’en pensez-vous ?
Leo – Je pense que c’était inévitable. On a vu plein de genres revenir ces dernières années, plein de styles refaire surface. Et le heavy metal a déjà un large public. Il est temps que les jeunes groupes aient enfin les opportunités qu’ils méritent. Aujourd’hui, c’est un bon exemple de ça : on n’est peut-être pas le plus gros groupe ici, mais notre son est massif, au même titre que d’autres. Et avoir la chance de jouer sur une scène comme celle-ci, devant un public aussi nombreux, c’est comme ça que tu fais passer le message. Donc un grand merci au Heavy Weekend pour avoir pris le risque. C’est exactement ce dont le metal a besoin. C’est beau à voir.
Parker – De manière générale, la musique était beaucoup plus contrôlée il y a 30-40 ans : les maisons de disques décidaient de ce qui passait à la radio, à la télé, dans les magasins. Aujourd’hui, avec Internet, il y a bien plus d’opportunités pour des groupes de tous styles d’atteindre un large public. Et c’est quelque chose qu’on a vraiment ressenti avec Leo. C’est un vrai phénomène. Tous les styles de metal en bénéficient. Et c’est super.


Vous venez d’annoncer une nouvelle collaboration avec High Roller Records. Qu’est-ce qui vous a attiré chez ce label ?
Leo – Les frais de port ridiculement élevés pour l’Europe ! Ce n’est vraiment pas simple pour notre public européen d’obtenir nos disques, et ça nous embête depuis longtemps. On cherchait un accord de distribution physique depuis un bon moment. On est très contents de travailler avec High Roller Records, qui est un acteur important dans ce domaine ici en Europe. On pense que ce sera bénéfique pour eux, pour nous et surtout pour les fans.
Parker – On a rencontré pas mal de labels. On n’est pas opposés à un deal classique, mais Leo et moi produisons tout nous-mêmes depuis le début. Et si on devait signer un vrai contrat, il fallait qu’on obtienne absolument tout ce dont on a besoin. Ce n’était pas encore le cas. Du coup, on proposait plutôt une distribution physique. Et aucun label jusqu’ici n’était vraiment intéressé par ça, alors que c’est ce qu’on voulait. Et puis on est tombés sur les gars de High Roller, et on a réussi à s’entendre. On est super contents parce que ça nous permet de garder notre liberté artistique. Personne ne nous dira : “écrivez ce style-là”, ou “vous ne sortirez pas cet album car il ne nous convient pas.” Et même si certains labels respectent beaucoup la liberté des artistes, ce n’est pas toujours le cas.


On a eu la chance d’entendre aujourd’hui votre premier morceau du prochain album. Merci pour ça ! C’était la première fois que vous le jouiez en live ?
Leo – C’était la deuxième fois, en fait. On l’a déjà joué en mars dernier au festival Up the Hammers, en Grèce.
Parker – Mais c’était la première fois qu’on le jouait en France.


Vous allez sortir ce nouvel album, et rééditer vos précédents EPs. Pourquoi ce choix ?
Parker – On les réédite uniquement au format physique. Les versions originales resteront disponibles en digital. Mais comme Leo l’a dit, les frais de port vers l’Europe rendent les choses très compliquées. C’est important dans la culture du heavy metal d’avoir les formats physiques, et nous aussi on y tient. On veut que tout le monde puisse se les procurer à un prix accessible, d’où cette réédition en CD et vinyle.


Avez-vous d’autres projets en Europe liés à ce nouveau partenariat ? Peut-être la tournée actuelle ?
Leo – C’est effectivement notre tournée européenne. Et ce concert ici était le tout premier !
ParkerFlight Over Europe 2025.
Leo – Exactement. Et je pense qu’on a plutôt bien commencé. Cette tournée va nous faire traverser une grande partie de l’Europe. Si vous voulez connaître les dates exactes et acheter vos billets, tout est dispo sur notre site.
Parker – On passe par l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Pologne, la Finlande, encore l’Allemagne, puis la France, l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas.
Leo – Il a une excellente mémoire !

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