New Years Day et Conquer Divide aux Etoiles de Paris : une soirée qui a fait couler de l'encre
- Eden Bisiot
- 30 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 sept.
Le 23 Janvier 2025 nous avions rendez-vous aux Etoiles de Paris pour notre premier concert de l’année : New Years Day, accompagnés du jeune groupe prometteur Conquer Divide ! Nous avions hâte de reprendre les concerts en ce début d’année, et cette première date a fait couler pas mal d’encre…
Conquer Divide ; quand l’élève surpasse le maître
C’est à 20h pile que Conquer Divide investit la scène des Étoiles, et le ton est donné dès les premières secondes : riffs nerveux, double pédale tranchante, et une Kiarely Taylor en frontwoman ultra engagée. Sa voix alterne avec brio entre chant clair et passages plus rugueux, offrant une prestation vocale solide et habitée.
La salle, encore en train de se remplir, répond immédiatement : les premiers circle pits se forment dès le deuxième morceau, et les mosh pits s’intensifient progressivement. Des titres comme The INVISIBLE ou Paralyzed sont accueillis avec ferveur par les fans déjà familiers avec le groupe. Si le son n’est pas toujours parfaitement équilibré (le chant clair étant parfois noyé dans le mix), la dynamique scénique rattrape largement ce petit défaut technique.
Sur scène, tout est bien rodé : les musiciennes occupent l’espace avec assurance, et les appels à l’action de Kiarely — sauts, cris, mains levées — reçoivent toujours une réponse immédiate. On sent une vraie alchimie dans cette formation, à la fois puissante et fédératrice. En un mot, une ouverture percutante qui a su poser les fondations de la soirée avec sincérité et force.
New Years Day
Après un changement de plateau un peu long, New Years Day entre en scène devant un public clairsemé, une partie encore en train de faire le merch de Conquer Divide. Pourtant, Ash Costello ne se laisse pas démonter : elle bouge sans cesse, arpente toute la scène, descend même dans la fosse sur Skeletons pour recréer une proximité intime et mettre en valeur les fans présents.
Malgré une voix soutenue par un backup vocal permanent, on sent que quelque chose coince : Costello ne scream qu’à mi-débit, les effets vocaux semblent trop présents et diluent la spontanéité du live. Le set s'appuie largement sur Half Black Heart, comme Come for Me, Shut Up ou encore Fearless, mais peine à convaincre totalement en l’absence d’assise live solide.
La reprise de Fucking Hostile de Pantera, plutôt inattendue, marque une tentative audacieuse — malheureusement un peu bancale — qui ne suffit pas à relancer vraiment l’énergie du public. Le final sur Kill or Be Killed reste en intensité, mais le contraste est flagrant avec les pics d’interaction sincère qu’Ash cherche pourtant à créer.
Les Étoiles est une salle intimiste, d’environ 250 personnes selon plusieurs sources, avec une proximité scène‑fosse idéale pour ressentir chaque vibration. Ce caractère intime renforce les moments touchants (descente dans le public, chants partagés). Conquer Divide a su tirer parti de l’espace, galvanisant les fans malgré un public clairsemé en début de soirée. En revanche, pour New Years Day, la faible affluence a ralenti une partie de l’élan, d’autant plus que la performance paraissait trop lissée, manquant d’étincelle brute dans le mix live.
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