Nu Delhi : L’album plein de saveurs de Bloodywood

Bloodywood, vous connaissez ? Vous n’avez pas pu passer à côté ! Le tout premier groupe de nu metal traditionnel folklorique indien, rien que ça ! Ca en promet de la couleur, des sonorités diverses à ne plus en finir et de quoi danser, headbanger et jumper sans se lasser. Un énorme pari aussi, comme un bon plat, il faut savoir doser, et pour ça, les membres de Bloodywood sont de vrais chefs étoilés !

Le 21 Mars, au premier jour du printemps, s’ouvrait dans la douceur du matin une fleur bien métal qui réveilla tout le jardin d’un chaos divin. Le nouvel opus de ce groupe désormais incontournable venait de sortir. Baptisé Nu Delhi, afin de rendre hommage à leur ville d’origine, le nouvel album nous offre 8 titres originaux et qui, croyez-moi, restent en tête.

Vous aviez sûrement déjà découvert le titre éponyme sorti fin 2024, non ? Nu Delhi posait le détour ! Du nu metal finement dosé entre le rap et la voix rauque de Raoul Kerr en anglais, les chants indiens et metal de Jayant Bhadula et les compositions et intérprétations musicales fabuleuses de Karan Katiyar (qui en plus de jouer de la guitare et de la flûte, est également le producteur du groupe. Il y’en a qui ne se refusent rien), sur fond de folklore traditionnel, une pure pépite ! Ecrite en hommage à leur ville d’origine, cette chanson est surtout un hymne au melting pot de la population et de fait un véritable message de tolérance et d’unicité. 

Pour ma part, j’ai totalement été séduite entre l’envie d’onduler mon magnifique popotin et de sauter en headbangant comme une bonne petite métalleuse dès que la musique s’enflamme !

Et alors, l’album ? Tient-il ses promesses ? Mais évidemment ! Autant de savoir-faire donne naissance à 8 chansons toutes incroyablement bien construites. Hutt, par exemple, garde les sonorités qui font la marque de Bloodywood, RAP, metal, folklore traditionnel tout en y ajoutant une touche plus électro et des plages presque épiques ! Ils ont des idées et de l’inspiration en stock ces artistes hors-normes ! 

Kismat suit cette construction, alors que d’autres morceaux, comme l’excellent Daggebaaz qui commence directement par une intro bien métal et là l’électro s’effacera donc. Et puisque nous parlons électro, vous retrouverez également un morceau avec Babymetal en featuring, qui sait également associer sans la moindre difficulté, son style plus électro, j-pop du métal japonais typique de Babymetal aux sonorités du groupe indien.

Tout leur réussit alors ? Pas de point négatif ? Malgré parfois un petit côté répétitif des intros ou refrains de certaines chansons, Bloodywood sait sans nul doute faire preuve d’originalité, d’inspiration et de techniques sans faille. La passion, ils la transpirent, ils la transcendent et ils nous la transmettent ! 

La formule fonctionne et c’est mérité quand tant de talents sont réunis ! Aller, je retourne écouter l’album moi, et vous ?