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Parkway Drive s'offre le Zénith de Paris pour son anniversaire

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Jeudi 02 octobre 2025. Le Zénith de Paris est plein à craquer pour cette affiche 100% australienne célébrant les 20 ans de carrière des désormais mythiques Parkway Drive. Après les passages de The Amity Affliction et Thy Art Is Murder, l'impatience monte petit à petit dans la fosse. Après quelques (longues) minutes de retard, les écrans s’allument enfin pour une rétrospective des vingt ans du groupe. Photos, vidéos, fragments de concerts anciens, un moment de nostalgie qui contente autant les anciens fans que les nouveaux.


Puis l'obscurité s’abat sur la salle. Un faisceau de lumière balaie les gradins, et Winston McCall apparaît tout en haut, capuche blanche vissée sur la tête. Tel un boxeur entrant sur le ring, il descend lentement les escaliers, traverse la foule, s’arrête pour des selfies et quelques accolades avant d’atteindre la B-stage au centre de la fosse. Le concert démarre avec l'indétrônable Carrion. Les flammes jaillissent au rythme de la batterie et le public exulte déjà. La scène principale reste voilée, toute l’attention reste pour le moment sur Winston.



Avec Prey, à grand coup de stroboscopes, la passerelle relie la B-stage à la mainstage et le décor se dévoile, danseurs et pyro apparaissent, tout s’enchaîne dans une explosion millimétrée. Quelques morceaux plus tard, Boneyards offre un beau moment de complicité lorsque Joel Birch (The Amity Affliction) rejoint Winston pour un duo. Avec sa lumière rouge saturée, la proximité rend le morceau presque tactile. Le public chante en chœur, acclame les deux hommes et accompagne le rythme.


Sur Horizons, Winston passe d'une scène à l'autre tout au long du morceau tandis que Jeff Ling s’élève sur une plateforme entourée de flammes, comme une figure centrale d’un tableau vivant. Puis vient Cemetery Bloom : la salle s’assombrit, la pluie tombe autour de Winston, la lumière joue avec chaque goutte. C'est le genre de mise en scène que l'on n'a pas l'occasion de voir souvent sur la scène métal, ce qui le rend d'autant plus précieux.


Ces quelques instants de calme précèdent Darker Still, où un quatuor à cordes prend place sur scène. Les riffs électriques et les violons se mêlent, la lumière blanche met chaque musicien en relief, la scène devient un tableau hypnotique.

Le solo de batterie suit. Ben Gordon s’élève dans sa cage rotative, qui tourne sur elle-même. Flammes, stroboscopes et hurlements du public se mêlent, le concert atteint son apogée. Quelques minutes de calme avant que le rappel n'arrive. Crushed réveille la fosse, qui scande en chœur le refrain. Wild Eyes conclut finalement la soirée, accompagné d'une cascade de flammes et de stroboscopes, avant que le groupe ne salue la foule en la remerciant chaudement.


Vingt ans de Parkway Drive condensés dans un show pensé pour la scène et le public. Des tableaux visuels précis, du mouvement, de la pyro, des cordes, de la pluie… chaque morceau a trouvé son univers, et les spectateurs en ressortent conquis.


Un grand merci à Live Nation pour l'invitation.

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