Epica : Balance parfaite entre retour aux sources et renouveau avec ‘Aspiral’
- Eden Bisiot
- 30 avr.
- 2 min de lecture
Le 11 Avril, le groupe néerlandais de metal symphonique EPICA sortait son 9ème album studio Aspiral. Annoncé comme un renouveau pour le groupe, on oscille entre nouveauté et un retour aux sources, parsemé d’une maturité artistique acquise au fil des albums. A cette occasion, nous avons même pu en parler avec Mark Jansen, guitariste et chanteur du groupe dans une interview que vous retrouverez ici.

Inspiré par une statue de Stanislaw Szukalski, le titre ‘Aspiral’ transmet l’inspiration et la renaissance, deux thèmes communs au groupe néerlandais pour ce nouvel album. On y retrouve des sonorités de leurs premiers albums, notamment sur Metanoia - A New Age Dawns Part VII, auquel s’ajoute une part plus expérimentale résultant d’une recherche de renouveau.

On y ressent leur évolution et plus important encore, leur passion pour la musique car à la différence de précédents albums de leur répertoire, celui-ci a été enregistré en groupe, et non instrument par instrument, offrant une ambiance live, une spontanéité et une cohésion notable entre les membres du groupe.
Même dans les textes les plus sombres, l’album se veut positif et offre un réel message d’espoir : ce qui est très commun à Epica. Le groupe s’est toujours voulu optimiste et assuré sur cette voie, entraînant l’auditeur dans un périple qui lui redonnera confiance et lui fera voir la vie du bon côté. Et n’est-ce pas là tout le but de la musique, cet exutoire infini, qui écrit nos émotions les plus profondément ancrées sur des partitions ?
Mais si l’album explore des thèmes communs à tous les titres, certains sortent tout de même du lot. Arcana est sans doute celle qui a été choisie comme premier single car elle contient tous les éléments de l’album et se pose donc comme la plus représentative de celui-ci. Cross The Divide est sans doute la plus unique, avec des sonorités à nulles autres pareilles sur l’album et un rythme entraînant.
On peut également mentionner les titres Darkness Dies In Light, Metanoia et The Grand Saga Of Existence, troisième trilogie de la saga A New Age Dawns commencée en 2005 par le groupe à la sortie de leur album Consign To Oblivion.
L’album se termine avec le titre éponyme, qui se veut plus doux mais dotée d’une fin plus épique, avec plus de textes parlés que chantés, offrant une réelle expérience théâtrale à l’auditeur.
Et si chaque titre est un réel plaisir à écouter en studio, on peut attendre les versions lives avec impatience au vu de l’expérience scénique du groupe et de la beauté de leur scénographie. Le groupe prendra d’assaut les routes européennes dès Janvier 2026 mais fera un arrêt en France à l’occasion du Hellfest, le Vendredi 20 Juin sur la Mainstage 2 !
En conclusion, on peut dire que c’est un album qui s’ajoute parfaitement à la discographie du groupe, avec une balance très bien gérée entre l’ancien et le nouveau, le doux et le fort. Et si vous ne l’avez pas encore fait, allez écouter / acheter cet album !
댓글