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Heavy Weekend - Live Report Jour 3

Le 3ème jour commence, nous savons tous que c’est le dernier, on essaie surtout de ne pas y penser, d’être professionnels jusqu’au bout, d’assurer cette belle journée qui commencera par l’interview de Vanden Plas dont je vous ai parlé hier. Une programmation dingue nous attend, de quoi ravir les petits metalheads que sont les membres de la team Earama. 


On arrive et comme nous avons un peu de temps, nous profitons de l’endroit et de l’ambiance, quelques photos souvenirs devant l’emblème du Heavy Weekend, un tour dans le village pour encore une dose de cette ambiance parfaite, un tour au merch et là… C’est le moment où nous ne sommes plus professionnels du tout ; On a un peu craqué ! Il faut dire que les boutiques sont bien achalandées, il y en a vraiment pour tout le monde, t-shirts, hoodies, zippés et goodies en tout genre de tous les groupes présents et évidemment du Heavy Weekend lui-même. Je tiens d’ailleurs à féliciter le merch du festival même, repartie avec le t-shirt et le zippé Heavy Heekend, la DA est magnifique et la qualité irréprochable!


Allez, on rejoint nos collègues une dernière fois, on se salue et on prépare la soirée. L’ouverture se fera bientôt, avec un groupe dont la réputation est déjà faite : Nothing More. Aussi impatients que la foule, Eden file au pit et Laurent et moi rejoignons la fosse. 



Le monde du metal, what else? Nothing More !


Photos : Eden Bisiot


Le public est impatient ! La fosse est emplie et les gradins n’avaient pas encore accueilli autant de monde, je me demande combien de festivaliers compte cette nouvelle journée, en discutant plus tard avec Olivier Garnier, il nous dira qu’aujourd’hui est la plus grosse journée, nous sommes pas moins de 16 000 ! Succès et pari gagné pour cette deuxième édition du fest!

 

Une basse forte résonne, le public réagit de suite... Le groupe arrive c’est sûr… ou pas…

C’est le deuxième faux départ, on s'amuse clairement à faire monter la tension, et ça marche, on s’impatiente, on se met dans l’ambiance et on rit de ces taquineries. Le groupe arrive et boum! l’énergie sur scène est telle que tout le monde danse dès les premières notes ! 


Le chanteur bouge, saute partout et nous gâte de sa voix impeccable en chant comme en scream ! Les gens sont à fond ! Les fans sont là et apprécient à sa juste valeur, la qualité du show qui se déroule devant nos yeux !


"Merci! We're Nothing More from Texas and it's great to be back in France !" nous dit Jonny Hawkins avec ce sourire qui fait clairement fondre les metal girls de la foule… à moins que ce ne soit l’absence de t-shirt sur un corps sculpté et peint pour l’occasion aux couleurs du dernier album Carnal.


Quelle énergie sur scène! Ce groupe de rock métal sait tenir son public, le faire bouger, réagir! Les circle pits sont en route dans plusieurs secteurs de la foule, les slameurs surfent sur les mains levées, Nothing More met le feu en 2 chansons chrono! Seul bémol, les basses sont tellement fortes qu'il est compliqué d'entendre le reste par moment, surtout les screams du chanteur... Dommage.


On monte d'un cran, la musique se veut plus agressive bien que toujours très mélodique, le chanteur lance son pied de micro et nous prouve que les couplets chantés parfaitement nous emmènent à des plages bien plus métal avec des break down de folie façon Beartooth. 


"Je t'aime Heavy Weekend !"  Et c’est clairement réciproque! 


On est clairement dans du métal plus mordant aujourd’hui et la foule se sent à la maison ! 

Les flammes sur scène et en gradins viennent confirmer cette ambiance brûlante ! Des morceaux qui nous font autant planer que headbanger ou jumper, Nothing More a bien trouvé son nom, rien ne manque !


Beaucoup de maquillages gothiques en fosse aujourd’hui, on s’est lâché niveau look, logique vu la programmation, on voit même des fans avec les masques de Slipknot ! On croise même de jolies cornes de démons, un petit couple de démons peints et déguisés, un Jésus Christ ou encore un homme intégralement habillé comme Sid de Slipknot allongé dans le village qui jouera avec les festivaliers toute la soirée!

Photos : Eden Bisiot


“You motherfuckers are crazy” nous lance Jonny. Les voix sont parfaites, tout est millimétré techniquement, c'est un vrai bonheur et un show incroyable! Jonny nous fait chanter et ça marche aussi, il tient son public et le sourire des musiciens y est également pour beaucoup, il y a une belle unicité autant musicale qu’humaine dans ce groupe ! 


Allez hop la meilleure chanson, bah oui elle porte mon nom Jenny. Tout le monde bouge et saute sur scène, l'ambiance est électrique, la foule est aux anges ou quelques étages plus bas, si si, là où l’on danse dans les flammes.


Quelle performance ! L'énergie est incroyable, les voix ne faiblissent jamais et sont d'une justesse de dingue et les musiciens nous donnent une vraie musique metal, carrée, parfaite et pleine d'émotions et d'ondes positives même quand les textes ne le sont pas. La force du métal c'est aussi d'exorciser en transformant le négatif en scream guérisseur.


Deux techniciens ramènent deux tomes de batterie que les guitaristes frappent en rythme 

Puis le groupe vient carrément jouer et chanter guitare à la main et tome de batterie pour le chanteur, grimpés sur les épaules de la sécurité au premier rang de la fosse, ce qui finit de mettre le public dans tous ses états ! Beau final ! Beau concert ! 


Rien à ajouter vôtre honneur, le set se termine sous les ovations d’une foule ravie et à qui Nothing More a transmis le bon mood pour cette journée!


Nous avons eu la chance de les interviewer également, chanceux que nous sommes! Et… rien d’original, ils étaient humains, humbles, drôles et intelligents… je me répète non ? 

Je crois que ça répond à la question que je me posais hier, les musiciens de métal partagent-ils tous ces caractéristiques? Ca se confirme… nous menons l’interview avec Mark Vollelunga et Daniel Oliver, guitariste et bassiste du groupe, Jonny étant déjà en interview de son côté. Nous passons un moment fantastique avec eux, on se sent “entre amis”. Jonny nous surveille du coin de l’œil à l’autre bout de la pièce et avec une grande gentillesse, viendra nous saluer à la fin de l’interview, félicitant Eden pour son hoodie Nothing More, et me lançant un “oh Jenny? Just like my song!”. Un groupe dont la bienveillance et la gentillesse transpire, tout simplement.




ROTNS : une déferlante hardcore sur la scène du Jour 3

Photos : Eden Bisiot


Il est 18h30 et la foule n’a pas quitté la fosse. On sent que pour cette dernière journée, les fans de métal sont bien décidés à en profiter à fond et ne pas perdre une seconde de slam, de pogo, et de bon son.


Dans l'attente de l’arrivée du groupe, la foule chante à tue-tête Disorder de System Of A Down. C’est beau cette union, me dis-je encore, cette grande famille, si nous pouvions en cet instant faire couler ce “nous ne sommes qu’un” sur ce monde souvent si individualiste… Belle pensée devant un public qui transpire l’émotion et le bonheur à fleur de peau.


Le groupe arrive sur un son de hip hop. "Rise Of The North Star est dans la place" nous lance le chanteur. Les guitares se font lourdes et c'est parti ! La foule est à fond immédiatement.


"Tout le monde les mains en l'air ! Jump jump jump !" 

La foule s'exécute alors que commence le second morceau. On mélange rap et metal et la formule plaît ! La foule danse, saute et frappe du poing en l'air, personne ne se fait prier pour être dans le move. Le circle pit est en marche sur un rythme effréné.


"Que la France fasse du bruit !"

Ça saute et ça bouge sur scène, l'énergie est forte et la foule se déchaîne, y compris dans les gradins où il est clairement proscrit de rester assis! L’ambiance est telle que tout le monde se lève et entre dans cette danse frénétique, entraînée par la musique de ROTNS.

 

Petit interlude avec comme quelqu'un qui tournerait le tuner d’une vieille radio pour tomber sur des fréquence qui diffusent des morceaux tantôt bien funk et tantôt des génériques d'animés.


Le public est en slam permanent, l'ambiance est au beau fixe, des circle pits et des pogos ont pris place un peu partout, mais tout le monde reste bienveillant, tout ça sur les rythmes endiablés du groupe qui ne perd pas son énergie ! 


“Ça se passe Nancy ou quoi ?

En fin d'année devrait y avoir un nouvel album

En fin d'année je vais t'expliquer où j'ai grandi 

Certains l'appellent la ville lumière 

Certains l'appellent la ville de l'amour 

Moi je l'ai baptisée neo-paris”


Petit interlude avec des musiques d’animés et on repart, musique à fond publique en slam permanent, le feu ne faiblit ni sur scène ni dans la fosse, c’est magique! Bravo pour cette énergie incroyable venue de France, ça fait du bien! Le set se termine sur une énorme ovation du public qui s’est déchaîné et a pris un plaisir incommensurable.





Mass Hysteria : Une Communion Incandescente au Heavy Week-End !

Photos : Eden Bisiot


Il est 20h et la foule ne lâche rien, tout le monde est là, impatient d’accueillir le deuxième groupe français du jour, et pas le moindre! Mass Hysteria!


Le Heavy Weekend de Nancy a vibré sous l'impulsion d'un Mass Hysteria en état de grâce. Arrivés en avance, l'excitation est palpable et le groupe ne tarde pas à la transformer en véritable fusion collective.


Le set a démarré avec l'emblématique Mass Veritas, un titre d'entrée qui, comme l'a si bien introduit Mouss, le chanteur charismatique, invite à la réflexion. L'ambiance, déjà chargée d'une énergie folle, a rapidement basculé dans un moment de pure magie lorsque, porté par une fosse en délire, un spectateur en fauteuil roulant a traversé la foule en slam. Un instant de communion puissant qui a parfaitement résumé l'esprit de cette soirée.


Tout au long de leur performance, Mass Hysteria a démontré sa maîtrise de la scène et son lien indéfectible avec son public. Mouss, véritable tribun, a sans cesse harangué la foule, sollicitant avec ferveur ses "furieux et furieuses". Les interactions étaient constantes, entre les titres mais aussi en plein cœur des chansons, le public, visiblement conquis, répondant à chaque appel avec une énergie inépuisable. L'approbation est même venue d'outre-scène, avec la visite du chanteur de Vanden Plas, venu exprimer son admiration dans le public.


Le groupe a rappelé ses trente années de carrière sur scène, une annonce saluée par une ovation retentissante qui témoigne de leur place de choix dans le cœur des métalleux français. Les titres s'enchaînent, tous plus énergiques, puissants et communicatifs les uns que les autres, porteurs de propos engagés qui font la signature de Mass Hysteria.

L'invitation à un circle pit sur le classique Chiens de la Casse a transformé la fosse en un vortex jubilatoire. Puis, avec Vae Soli !, Mouss martèle le message de la "joie comme vengeance", une philosophie de vie qui a résonné fort et clair. Avec 16 000 spectateurs unis dans une communion d'un même élan musical, l'ambiance était à son paroxysme. Un second circle pit a rapidement suivi, avant d'enchaîner sur le puissant Notre Complot.


Le concert a été parsemé de moments mémorables et d'échanges avec le public. L'anecdote du chanteur trinquant avec la foule, répondant au cri de "cul-sec" et s'exécutant d'une traite, a provoqué l'hilarité et renforcé ce lien si particulier. Une chanson dédiée aux "parents sévères" a touché une corde plus sensible, avant un moment de légèreté où Mouss a évoqué avec humour une "érection pileuse" avant de lancer Se Brûler Sûrement.

Le groupe a ensuite salué l'engagement des métalleux de l'Est de la France avant d'entamer L'Emotif Impérieux. Pendant le titre, Mouss a rappelé l'importance d'être "vivant, et non pas devant [notre] putain d'écran", un message qui a résonné dans la fosse. L'intermède a vu Mouss commencer sa deuxième bière, refusant avec humour un nouveau "cul-sec" du public, expliquant qu'il "finirait par roter en chantant".


Sur Arômes Complexes, Mouss a exploré toute la largeur de la scène, avant d'inviter la fosse à un jump commun en se mettant accroupi. Un moment de pure émotion a saisi le public lorsque le groupe a entamé L'Enfer Des Dieux, dédié aux victimes du Bataclan et au conflit en Palestine, soutenu par une foule unie.


Après une bière bue cul-sec, cette fois-ci, Mass Hysteria a enchaîné sur un Tenace porté par une foule déchaînée, suivi de Contraddiction, transformant la fosse en un pogo généralisé. 


Le point culminant a été l'appel au wall of death avant et pendant l'ultime titre, Plus Que Du Metal, achevant de chauffer à blanc un public déjà incandescent.

Qualifiant cette date comme l'une des plus belles de leur tournée, Mass Hysteria a prouvé une fois de plus sa capacité à offrir une performance d'une pêche incroyable, préparant le terrain de manière spectaculaire pour le concert de Slipknot. Un concert dont on se souviendra !




Slipknot ferme la marche avec un show imparable !

Photos : Grégory Hernandez


Pour la dernière fois, nous nous promenons au merch, on se fait encore quelques plaisirs, on respire cette ambiance unique, on la laisse s’imprégner pour en ramener un peu avec nous… On sourit aux gens croisés, comme pour dire “ce qu’on a vécu quand même! C’était fou non , hein? “. On laisse notre mémoire prendre possession des lieux, des odeurs, des sons, qu’elle puisse par la suite nous raconter encore cette histoire, l’histoire d’une team de média, qui croit en ses rêves, qui vit de ce monde, et a l’honneur d’être là aujourd’hui et de couvrir un tel événement…


C’est l’heure, l’heure du dernier concert, celui tant attendu par la foule aujourd’hui et ça se voit! Impossible de prendre place dans la fosse bondée à craquer, les gradins pris d’assaut, nous attendons ceux qui finaliseront cette aventure de 3 jours, et pour ça on nous gâte, ce sont les grands Slipknot qui clôtureront ce festival. 


On trouve quelques places en gradins, on observe la foule, c’est carrément électrique là en bas, tout le monde est sur la même longueur d’onde “vivement!”. On envoie de la fumée, on allume une lumière verte sur scène, les fans le savent, cette lumière, c’est l’arrivée du groupe!


Une voix de petite fille répète "com'on play with us" en boucle ; il s’agit des voix des fillettes de The Shining, lues ensuite à l’envers façon "redrum". Aux premières notes le public hurle, les fans sont en transe : leurs idoles sont là!


Masqués et charismatiques, ils sont bien là et posent cette ambiance bien particulière qu’est la leur, c'est parti sur le rythme ultra soutenu des musiques de Slipknot!"Are you fuckin' ready?" nous lance Corey Taylor avant d’enchaîner directement sur la chanson suivante.


"Here we go again mother fuckers! Do you wanna hear a song we never played in France tonight ? Make some fucking noise!" 

Alors commence Gematria (The Killing Name) ce qui vaudra une ovation monumentale du public.


“Merci mes amis ! Ça va, c'est bon ? It's so fucking good to be back in France tonight!

Thank you so fucking much for having us ! Clown couldn't be here, he had to stay home to take care of his family, but he wanted us to send some love to you ! Show some love for the clown !"


Même les gradins sont debout, l'ambiance a gagné l'entièreté de la foule, tout le monde headbang et frappe des mains. La fosse est devenue un endroit plus que vivant! les moshpits se multiplient, les slams ne s’arrêtent plus, les pogos font légion! Pour autant, encore une fois tout se passe dans une ambiance ou personne n’est mis en danger, les métalleux prenant soin les uns des autres.


Corey Taylor aime nous parler et souvent en français d’ailleurs, il nous lance un “écoutez” avant d’attaquer “I push my fingers into my eyes” et le public continue la chanson avec lui !


“We love you Heavy Week-End!”


L’ambiance restera ainsi tout le long du concert et il n’y a pas à dire, un concert de Slipknot c’est une expérience unique! Les titres bien connus s'enchaînent, la foule les connait par coeur et chante, l’énergie scénique de ce groupe est une folie, la technique est parfaite, la scénographie est travaillée, l’ambiance lourde et glauque de Slipknot est allégée régulièrement par Corey Taylor, bienveillant et reconnaissant, c’est un moment unique qui nous prend à l’âme et aux tripes.


“Merci beaucoup, we love you. Take care of yourself. Good night. Au revoir!”


C’est sur ces mots que le groupe sort de scène, il est 23h10 et on entend en fond l’audio d’une discussion lointaine, la scène est intégralement plongée dans le noir et le public ne cesse de crier pour les rappels. On en veut plus! Ca ne peut pas s’arrêter comme ça! On ne lâche rien et on appelle le groupe à revenir sans trêve! 


Les lumières se rallument sur scène et le groupe revient enfin, la foule est hystérique et c’est bien mérité!


“GOOD FUCKING NIGHT ! You know we can't leave you without saying goodbye ! You want some more ? You want some more ? YOU WANT SOME MORE ?"

Evidemment, nous hurlons de plus en plus fort afin de leur faire sentir à quel point nous voulons les garder avec nous, continuer ce moment intense avec eux!


“Before we go any further. One more time make some noise for our brother that's back home ! Secondly, I want y'all to make a lot of fucking noise for every band that came here and made that weekend fucking heavy !

Now without further due, are you ready to go fucking crazy up there ? Are you ready to Spit It Out ? Make some noise for motherfucking Slipknot !”


Les rappels se déroulent dans cette ambiance incroyable instaurée depuis le début avec un sentiment en plus, un sentiment d’urgence de prendre sa dose, de leur montrer qu’on est là et qu’on est en extase devant eux! Profiter des derniers pogos, des derniers slams… 


“Put your middle fingers up! This song is dedicated to the people who tell you what to fucking say, who to fucking be, what to fucking do with your life ! And that includes me ! Put your middle fingers up !“ Corey nous aura vraiment gâtés à nous parler sans cesse pour amener, une après l’autre des chansons qui ont marqué l’histoire de Slipknot.


“We have one more song for you.

Are you ready to go to a place that's very very dark with us tonight ?”

Le groupe nous joue donc sa dernière chanson, qu’on l’accepte ou non, c’est ainsi, alors encore un peu de déni, on prend plaisir à fond, on souffrira après! Chacun des musiciens prendra son temps pour un solo sur ce dernier titre…


Le groupe sort de scène, pour de bon cette fois, les lumières s'éteignent pour ne laisser paraître que le logo du groupe ici et là pendant que la bande son électro continue, on en a lourd sur le cœur de les voir partir, on sait qu’il est l'heure, mais que c’était trop bon pour être assez… On les ovationne encore, espérant qu’ils nous entendent, qu’on leur rende toutes ces émotions qu’ils nous ont donné. Les lumières techniques se rallument puis c’est le tour des gradins, il est l’heure…


Le son de la dernière chanson continue de courir comme ça durant une dizaine de minutes, on tente de reprendre nos esprits, on a le regard flou, le coeur enflé, il va falloir du temps pour redescendre de ce nuage et de ces 3 jours… 


Sur la scène apparaît alors la confirmation attendue, le Heavy Week-End reviendra pour une 3ème édition les 5, 6 et 7 Juin 2026. Nous sommes fous de joie! Dans ce moment des moins faciles ou plaisants où l’on comprend doucement que c’est la fin, il y a une lumière, la promesse de revenir l’année prochaine! 



Cette édition 2025 de ce nouveau festival emblématique du Grand-Est a donc été à nouveau un franc succès, de par sa programmation aussi variée qu'alléchante, mais également par l'écoute dont fait preuve l'équipe du festival face aux requêtes des festivaliers.


C'était la première fois que nous étions aussi bien accueillis sur le site d'un festival, et ça nous a beaucoup touchés ! Alors merci à toute l'équipe du festival pour cet accueil si chaleureux, merci à Matthieu Drouot pour cette édition 2025, merci à Olivier Garnier de nous avoir accrédités, merci à l'équipe de la sécurité d'avoir pris autant soin des festivaliers que des photographes dans les crashs tout en gardant le sourire. Je peux d'ores et déjà dire que nous avons hâte de l'édition 2026, et que même sans la programmation encore annoncée, elle peut compter sur notre venue car nous avons toute confiance en cette équipe.



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